XXV. Forgotten Liberty.

Forgotten Liberty

Ne vois-tu pas le mal infect qui s'écrit dans la liberté l'occlusion seule est le squelette que portent nos amours ratées Ne vois-tu pas la tyrannie comme un espoir de mots en fuites et l'illusoire comme un pays qui n'a pas plus d'ombres interdites Ne vois-tu pas ce que tu perds en étant le seul à blâmer et cette vie comme un désert que tu te perds à condamner Il te faudrait sentir la peur sentir son joug près de ta tempe sentir ce dernier fossoyeur venant te foutre sa trempe Ne vois-tu pas ce que tu perds en éludant la tyrannie qui sera toujours dans nos chairs et dont nous sommes le pays Ne vois-tu pas la liberté qui n'est que de la tyrannie et le plaisir à continuer de n'être qu'un astre maudit Ne vois-tu pas la perfection dans les plus fins tressaillements et la Beauté dans l'illusion de notre propre internement Ne vois-tu pas comment sublimes nous sommes oppressés par le Mal et comment le Bien s'y anime pour nous étreindre dans nos moelles Ne vois-tu pas cet oscilloir dont nous serons toujours perdants et la suprématie dérisoire de nos actions contre le vent Ne vois-tu pas comment l'esclave ne pourra jamais être maître et pourquoi tout ce qui l'entrave est le plus beau que l'on peut être Ne vois-tu pas de ces abysses combien la force qui t'entraîne est le bien seul moteur qui puisse pourvu que tout ton cœur la prenne Te faire atteindre ce pourquoi Dieu a peut-être créé l'homme quand la lumière qui vient de toi est le plus sombre qu'on te donne